Les Expressions québécoises pour vous aider à vous intégrer au Québec
Si vous voulez améliorer votre français afin de pouvoir communiquer avec les francophones, non seulement en France, mais dans le monde entier, vous devriez apprendre quelques expressions québécoises.
Les Français peuvent se sentir à l’aise en voyageant au Québec grâce à la langue qu’ils partagent. Cela dit, le Québec a sa propre identité, y compris un accent unique et des expressions bien à lui, dont beaucoup peuvent être inconnues des Français. Au Québec, il se peut que vous rencontriez des expressions que vous n’avez jamais entendues auparavant.
Si vous voulez améliorer votre français afin de pouvoir communiquer avec les francophones, non seulement en France, mais dans le monde entier, vous devriez apprendre quelques expressions québécoises.
Expression québécoise drôle
Avoir les mains pleines de pouces
Comme ce ne serait pas pratique de n’avoir que des pouces et pas de doigts ! Avoir seulement des pouces serait aussi mauvais que d’avoir deux pieds gauches, et ces deux expressions ont la même signification. Elles signifient toutes les deux être maladroit.
Ma sœur est très mauvaise en bricolage parce qu’elle a les mains pleines de pouces.
Se calmer le pompon
Cette expression est utilisée pour dire aux gens de se calmer, même s’ils ne l’apprécient pas forcément.
Calme-toi le pompon, nous allons arriver à l’heure.
Avoir l’air d’une chenille à poil
Je suis sûr que vous pensez qu’une chenille à poil ne peut pas être très attirante, alors imaginez à quel point ce serait offensant si quelqu’un disait que vous y ressemblez. Avoir l’air d’une chenille à poil signifie être laid, et peut être utilisé pour les personnes comme pour les animaux.
Dire qu’il ne me plaît pas est un euphémisme, il ressemble à une chenille à poil.
Expression québécoise populaire
Avoir de l’eau dans la cave
Cette expression peut évoquer l’image de quelqu’un qui se promène dans sa cave avec son pantalon retroussé. On pourrait dire cette expression à quelqu’un qui porte un pantalon trop court.
Il a de l’eau dans la cave, ne me dites pas que c’est à la mode de nos jours ?
Dormir au gaz
Si vous n’êtes pas réactif et que vous êtes trop détendu ou lent, on peut dire que vous dormez au gaz.
Je dormais au gaz quand le téléphone a sonné et j’ai manqué l’appel.
Manger ses bas
Alors qu’en France les bas sont généralement des pièces d’habillement féminin, au Canada ils désignent les chaussettes en général. Manger ses bas signifie se retenir pour éviter de faire quelque chose que l’on pourrait regretter ou se retenir quand on est en colère.
Il était tellement fâché quand on se moquait de lui, mais il a mangé ses bas pour ne pas embarrasser sa famille.
Autres expressions québécoises
Pelleter par en avant
Avec des températures qui descendent en dessous de zéro, il n’est pas surprenant qu’au Québec il existe des locutions verbales liées à la neige. Cette expression fait référence à quelqu’un qui pellette de la neige en avant de lui et qui, par conséquent, doit déplacer une quantité encore plus grande de neige. Cela signifie effectuer un travail inutile. L’expression peut également signifier reporter une décision.
Il travaille depuis des heures, peut-être qu’il va bientôt se rendre compte qu’il pellette par en avant.
Attacher sa tuque
Nous savons qu’il peut faire très froid au Québec, alors n’oubliez pas votre tuque ! Là-bas, une tuque est un bonnet. Attacher sa tuque signifie s’accrocher ou se tenir prêt.
C’est l’heure de partir, attache ta tuque.
Le diable est aux vaches
À l’origine, cette expression faisait référence aux vaches qui s’agitaient lorsque le temps devenait mauvais, mais elle est aujourd’hui utilisée pour toute situation chaotique, surtout quand l’ambiance est tendue.
Personne n’a abordé le sujet et la tension est palpable, le diable est aux vaches !
Mot québécois marrant
Pantoute
Il y a beaucoup de mots au Québec qui semblent un peu inventés. Celui-ci est une contraction du français « pas du tout ». La contraction de phrases est courante en français québécois, car elle permet de simplifier le langage.
« - Vous avez eu peur ?
- Pantoute, je n’ai peur de rien. »
Bonjour! Je m'appelle Béth. Je viens de France. Je suis de langue maternelle française et anglaise et j'aime beaucoup écrire.